Léontine, Odette, Fernand, Marceline, Suzanne partagent un quotidien étonnant. Maria Ribeiro, qui accompagne depuis de nombreuses années des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer, les observe avec infiniment d’amour et de tendresse. Sensible au côté décalé, délirant de ce qu’elle entend chaque jour, elle a su créer avec talent un univers aux accents féliniens. Au fil de dialogues émouvants et cocasses se joue, piquée sur le vif, la tragi-comédie de la fin de vie.
Ouvrage imprimé à la Fabrique de Livres de Tours, en dos carré collé, de 200 pages.
Ivan Maurer –
« Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ».
S’il est un roman dans lequel ce proverbe prend tout son sens, c’est bien celui-là.
A travers une prodigieuse galerie de portraits peints avec infiniment de douceur, de tendresse, de justesse et d’humour, Maria Ribeiro nous propose une plongée dans l’univers décalé du quatrième âge de la vie. « La Comédia de l’Oubli » touche à l’universel, à l’intemporel. Ce roman magnifique ne prendra jamais une ride.
Hochet –
On rit, on pleure, on partage… Les mots coulent, les portraits se déroulent, une tranche de (fin) de vie. Un univers méconnu, caché mais réel, plein de petits riens d’autrefois, de détresse, de désarroi.
Maria, fidèle à sa personnalité, nous plonge dans son univers de partage, de bonne humeur, nous montre son cœur en or à travers ces dialogues où se cachent mille petits riens, mille détails qui font la vie des gens.
Merci pour cette belle lecture